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🧠 Conférence – Débat : Méditation, Émotions et Cerveau

20 novembre 2025 – Tresses, salle Le Reflet

La conférence – débat “Méditation, Émotions et Cerveau” s’est tenue le 20 novembre 2025 à Tresses, de 18h à 20h dans la salle Le Reflet.
Trois spécialistes – psychiatres, neurologue et chercheurs – ont présenté comment la méditation influence nos émotions, notre cerveau et les maladies neuro-évolutives.

Cet événement, animé par Gérard Baud, a été organisé par l’Association Maison du Cerveau et sa commission sur les interventions non-médicamenteuses NeuriKare (https://www.neurikare.fr/

), avec le soutien de la Mairie de Tresses.
Plus de 60 participants étaient présents.


🌿 Méditation et émotions : ce qu’en dit le Dr Yasmine Lienard

Le Dr Yasmine Lienard, Médecin Psychiatre au CHU de Bordeaux (Service Douleur et Médecine Intégrative) et autrice, a expliqué que :

  • Les émotions sont universelles, rapides et souvent inconscientes.
  • Ce ne sont pas les événements eux-mêmes qui déterminent ce que nous ressentons, mais nos interprétations.
  • Lutter contre les émotions désagréables augmente la souffrance.

La méditation propose une voie différente :
accueillir l’inconfort, observer avec présence et développer une relation plus ouverte aux émotions.

Elle permet notamment de :

  • améliorer la régulation émotionnelle,
  • réduire stress et anxiété,
  • renforcer l’attention,
  • élargir la fenêtre de tolérance face aux difficultés.

En cultivant conscience, curiosité et compassion, la méditation transforme durablement notre rapport au monde intérieur.


🧘‍♂️ Pleine conscience et cerveau : l’éclairage du Dr Emmanuel Mellet

Photo du conférencier ou illustration du cerveau / réseau neuronal

Le Dr Emmanuel Mellet, Médecin Psychiatre et Directeur de Recherche CNRS en Neuro-imagerie à l’Université de Bordeaux, a rappelé que la méditation de pleine conscience :

  • ramène l’attention au moment présent,
  • réduit le vagabondage mental,
  • diminue l’activité du réseau du mode par défaut (DMN), associé aux ruminations et à une baisse du bien-être.

En adoptant une posture d’observateur bienveillant, sans jugement, la méditation améliore la régulation émotionnelle, notamment face à la douleur ou à l’anxiété.

Les études d’imagerie montrent que ces pratiques modifient réellement l’activité cérébrale ainsi que l’organisation de certains réseaux du cerveau.


🧓 Méditation et maladies neuro-évolutives : les résultats présentés par le Pr François Tison

Photo du conférencier ou image sur la recherche / vieillissement cérébral

Le Pr François Tison, Neurologue au CHU et à l’Université de Bordeaux, a présenté les bénéfices de la pleine conscience lorsqu’elle est intégrée à la médecine conventionnelle.

Elle apporte des améliorations démontrées pour :

  • l’anxiété,
  • la dépression,
  • le stress,
  • la qualité de vie des patients et des aidants.

🧠 Vieillissement et prévention

La méditation pourrait soutenir la santé cérébrale en agissant sur :

  • l’inflammation,
  • la plasticité cérébrale,
  • le bien-être émotionnel.

Les résultats sont encourageants pour les troubles cognitifs légers et les débuts d’Alzheimer, avec une meilleure stabilité émotionnelle et parfois une amélioration de certaines fonctions.

🩺 Maladie de Parkinson

La pleine conscience réduit la détresse psychologique, même si les effets sur les symptômes moteurs restent limités.

Il ne s’agit pas d’un traitement de substitution, mais d’un complément efficace, nécessitant régularité et programmes encadrés.


🤝 Un public engagé et des échanges riches

Les conférences ont été suivies d’échanges chaleureux et très engagés avec un public particulièrement concerné.


💙 Soutenir l’Association Maison du Cerveau – NeuriKare

Pour permettre la reconduction de cet événement et soutenir les actions de l’association NeuriKare – Maison du Cerveau, vous pouvez adhérer ou contribuer en vous laissant guider :
👉 https://www.neurikare.fr/

🧘‍♀️ Méditation, Émotions et Cerveau – Conférences et Débat à Tresses

Un événement unique pour explorer les liens entre esprit, santé et neurosciences

Dans un monde où le stress, la surcharge mentale et l’épuisement sont devenus quotidiens, la méditation de pleine conscience s’impose comme un outil puissant pour restaurer l’équilibre intérieur.

L’association Maison du Cerveau (NeuriKare), avec le soutien de la Mairie de Tresses, vous propose une soirée de conférences et de débat autour de la méditation, des émotions et du cerveau.
Une occasion rare d’écouter trois grands spécialistes du domaine, de comprendre les mécanismes scientifiques derrière la méditation pleine conscience, et de découvrir comment ces pratiques peuvent transformer notre santé mentale et physique.


🧠 Au programme : science, émotions et méditation

🎙️ Une soirée animée par Gérard Baud

Chroniqueur TV et radio, Gérard Baud animera la rencontre et fera dialoguer experts et public dans une ambiance chaleureuse et accessible à tous.

👩‍⚕️ Les intervenants

🧘‍♀️ Dr Yasmine Liénard
Psychiatre et autrice, membre de l’Institut de Médecine Intégrative et Complémentaire du CHU de Bordeaux.

Thème : “Méditation et émotions”
Elle abordera la manière dont la méditation agit sur nos émotions, régule le stress et favorise un meilleur équilibre intérieur.

🧬 Dr Emmanuel Mellet
Psychiatre, Directeur de Recherche CNRS en Imagerie Cognitive (GIN-IMN, Université de Bordeaux).

Thème : “Méditation et cerveau”
Il présentera les découvertes récentes en neurosciences sur les effets mesurables de la méditation sur le cerveau.

🕊️ Pr François Tison
Neurologue, Institut des Maladies Neurodégénératives, CHU et Université de Bordeaux.

Thème : “Méditation et santé du cerveau”
Il explorera comment la pleine conscience peut accompagner les patients atteints de maladies neuro-évolutives et leurs aidants.


💬 Pourquoi participer à cet événement ?

Une approche globale
Découvrez comment la méditation de pleine consciences peut renforcer la santé mentale et physique à travers les preuves scientifiques les plus récentes.

🤝 Un espace d’échange et de partage
Ce débat interactif vous permettra de poser vos questions aux experts, d’échanger avec d’autres participants et de repartir inspiré et apaisé.


📍 Informations pratiques

📅 Date : Jeudi 20 novembre 2025
🕕 Horaires : 18h à 20h
📍 Lieu : Salle “Le Reflet”, 19 avenue des Écoles – 33370 Tresses
📧 Contact : contact@neurikare.fr
🌐 Site web : www.neurikare.fr

🪷 Thèmes abordés :

  • Méditation de pleine conscience
  • Régulation émotionnelle
  • Prévention du stress et de l’épuisement
  • Santé du cerveau
  • Neurosciences

💡 Entrée libre – Inscription

Cet événement s’adresse à tous : curieux, professionnels de santé, pratiquants de méditation ou simples chercheurs d’équilibre.
Venez vivre un moment d’écoute, d’échanges et de découverte autour des pratiques de soi et de la santé cérébrale.

🧘 Prenez une pause pour votre esprit — venez respirer, comprendre et partager.

👉 Inscrivez-vous dès maintenant sur Hello Asso :

Article “A Holistic Wellness Prescription for Parkinson’s Disease: Evidence-Based Perspectives and Unmet Needs” (Subramanian et al., Movement Disorders Clinical Practice, 2025)

🧠 Contexte et objectif

L’article, produit par le groupe de travail international sur le bien-être de la MDS (Movement Disorder Society), propose une “prescription de bien-être holistique” pour la maladie de Parkinson (MP) (https://movementdisorders.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/mdc3.70381).
Cette approche repose sur le modèle biopsychosocial, plaçant la personne atteinte au centre du soin, et vise à intégrer les dimensions physiques, psychologiques, sociales, environnementales et spirituelles dans la prise en charge.


⚙️ Principes généraux

  • Le bien-être est défini comme « la poursuite active de choix et de modes de vie menant à une santé globale ».
  • L’objectif est de passer d’une médecine réactive à une médecine proactive et préventive.
  • La prescription doit être accessible à tous, adaptée au contexte culturel et aux ressources locales, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

🩺 Les piliers de la “prescription de bien-être”

  1. Activité physique
    • Recommandation : ≥150 minutes d’exercice aérobie modéré à intense par semaine, avec renforcement musculaire, équilibre et étirements.
    • Les programmes efficaces incluent la danse, le tai-chi, le yoga, la boxe, la marche nordique, la natation, le Pilates.
    • Bénéfices : amélioration des symptômes moteurs et non moteurs (sommeil, anxiété, cognition, douleur, constipation) et potentiellement ralentissement de la progression de la maladie.
  2. Nutrition
    • Favoriser les régimes méditerranéen, MIND ou plant-based, riches en fruits, légumes, légumineuses, noix, poissons, huile d’olive.
    • Éviter aliments ultra-transformés, viandes rouges et sucres ajoutés.
    • Importance de l’hydratation et de la gestion des interactions protéines–lévodopa.
    • Risques fréquents de malnutrition et de carences en vitamine D et B12.
  3. Sommeil
    • Les troubles du sommeil sont fréquents (insomnie, somnolence diurne, troubles du rythme circadien).
    • Gestion : hygiène du sommeil, activité physique, thérapie cognitivo-comportementale (TCC), exposition à la lumière naturelle, thérapie lumineuse.
  4. Santé mentale
    • Le bien-être mental est central : prévenir anxiété, dépression, apathie, psychose.
    • Interventions : dépistage régulier, TCC, méditation, relaxation, groupes de soutien et « prescriptions sociales ».
  5. Pratiques corps–esprit
    • Yoga, méditation, tai chi, qigong : réduisent stress, anxiété, inflammation (diminution de l’IL-6), améliorent équilibre et humeur.
    • Les interventions basées sur la pleine conscience (MBI/MBSR) montrent des effets bénéfiques durables sur la qualité de vie et la neuroplasticité.
  6. Engagement social et sens de la vie
    • La solitude aggrave les symptômes et la qualité de vie.
    • Trois niveaux de connexion sont essentiels : intime, sociale, collective.
    • Favoriser les groupes de soutien, activités partagées, bénévolat, et encourager la participation à des activités ayant du sens et un but personnel.
  7. Santé sexuelle
    • Aspect souvent négligé, pourtant crucial pour la qualité de vie.
    • Nécessite une discussion ouverte et une approche interdisciplinaire.
    • La sexualité contribue à la santé physique, mentale et émotionnelle.
  8. Santé générale et autogestion
    • Importance de surveiller vue, audition, santé bucco-dentaire, osseuse et intestinale.
    • L’outil “Chaudhuri-Mostyn Dashboard” aide à structurer un suivi global.
    • L’autogestion renforce l’autonomie : éducation, outils numériques, programmes d’exercices et soutien émotionnel.
  9. Compétence culturelle et médecines traditionnelles
    • Les approches comme l’Ayurveda (yoga, mucuna pruriens) et la médecine traditionnelle chinoise (acupuncture, tai chi, qigong) peuvent compléter la prise en charge, si intégrées avec respect et prudence scientifique.

🌍 Accessibilité et équité

  • Le modèle souligne les inégalités mondiales d’accès aux soins neurologiques, notamment dans les pays à faible revenu.
  • Le bien-être doit être perçu comme un droit humain fondamental, pas un luxe réservé aux pays riches.
  • Les interventions doivent être faibles en coût, culturellement adaptées et centrées sur ce que chacun peut faire pour soi.

🧩 Conclusion

L’article appelle à une révolution du paradigme de soins dans la maladie de Parkinson : passer du traitement symptomatique à un modèle de bien-être global, où chaque patient devient acteur de sa santé.

Cette approche, fondée sur des preuves et adaptable à différents contextes, vise à préserver la qualité de vie, retarder la progression de la maladie et promouvoir la santé du cerveau à toutes les étapes du parcours de soin.

Conférence Grand Public : Sentiers de soin, sentiers de vie – Regards croisés sur la santé

📅 Jeudi 9 octobre 2025 – 18h30
📍 Hôpital Xavier Arnozan – Institut des Métiers de la Santé, Avenue du Haut-Lévêque, 33604 Pessac Cedex


Neurikare – Maison du Cerveau a le plaisir de vous inviter à une conférence grand public exceptionnelle intitulée :

« Sentiers de soin, sentiers de vie : regards croisés sur la santé »

Cet évènement réunira deux intervenants de renom, dont les parcours riches et complémentaires offrent une approche unique de la santé et du soin :

Orianne Aymard – Auteure, conférencière et himalayiste.
Pr Bruno Falissard – Pédopsychiatre, Professeur de santé publique à l’Université Paris-Saclay, membre de l’Académie nationale de médecine.


Un dialogue entre sciences, parcours de vie et humanité

À travers cette conférence, les intervenants partageront leurs expériences et leur vision des chemins de vie et de soin.
Ce sera l’occasion d’explorer la santé non seulement comme un parcours médical, mais aussi comme une aventure humaine, faite de résilience, de quête de sens et de rencontres.


Inscriptions

https://www.helloasso.com/associations/maison-du-cerveau/evenements/conference-grand-public-journees-imic

Cette conférence est réalisée avec le soutient de la Fondation APICIL

Parkinson : entre science et croyances, un arc-en-ciel de thérapies

Dans le monde de la maladie de Parkinson, les traitements sont souvent présentés de façon binaire : d’un côté la médecine « classique », validée par la science, de l’autre les thérapies dites « complémentaires et alternatives » (CAT). Pourtant, la réalité est bien plus nuancée.
Comme le soulignent Alonso-Canovas, Dekkers et Bloem (2025) dans leur article Shades of grey: The continuum of therapies for Parkinson’s disease along the spectrum of credibility, il existe un véritable continuum de crédibilité, allant du noir au blanc, avec de nombreuses nuances de gris.

Un intérêt croissant pour les thérapies complémentaires

Des traitements bien établis comme la lévodopa côtoient ainsi des approches en zone grise : yoga, tai-chi, art-thérapie, Mucuna pruriens… Certaines ont des bases scientifiques prometteuses, d’autres reposent davantage sur l’expérience personnelle ou culturelle. Les auteurs appellent à un débat ouvert mais rationnel, pour que patients et soignants puissent décider ensemble, en toute transparence, des options les plus pertinentes.

De plus en plus de personnes vivant avec la maladie de Parkinson (PwP) recourent aux CAT : acupuncture, yoga, méditation, nutrition, danse, Mucuna pruriens, etc.
Dans certains pays asiatiques, plus de 70 % des patients y ont recours, et même en Europe ou aux États-Unis, on estime que 30 à 60 % d’entre eux les utilisent. Les raisons sont multiples :

  • recherche d’une approche plus holistique et personnalisée ;
  • envie d’être acteur de sa santé ;
  • recommandations par d’autres personnes malades ;
  • parfois, déception vis-à-vis des traitements conventionnels.

Le concept de « crédibilité »

L’article d’Alonso-Canovas et al. (2025) propose de juger une thérapie selon trois dimensions :

  1. La logique scientifique : correspondance avec les connaissances médicales.
  2. Les preuves disponibles : qualité et quantité d’études.
  3. La perception des patients : ressenti, confiance, vécu positif.

Ainsi, certaines thérapies peuvent avoir une forte crédibilité scientifique et clinique (comme la lévodopa), d’autres être faibles sur ce plan mais très appréciées par les patients (comme certaines pratiques artistiques), et d’autres encore cumuler peu de preuves et peu de logique (comme certaines « cures » exotiques).

Des exemples sur le spectre

  • Extrémité blanche : lévodopa, stimulation cérébrale profonde, exercice physique régulier.
  • Nuances claires : tai-chi, tango, méditation, yoga – bonnes raisons scientifiques et bénéfices documentés.
  • Nuances moyennes : Mucuna pruriens, certaines plantes de la médecine traditionnelle – efficacité plausible mais qualité variable et manque d’essais robustes.
  • Extrémité noire : traitements coûteux et non prouvés, comme certaines thérapies cellulaires vendues sur Internet, ou produits inefficaces (vitamine E, coenzyme Q10).

Pourquoi cette vision est utile et importante

Plutôt que d’interdire ou de cautionner aveuglément, cette approche permet :

  • d’informer clairement les patients sur où se situe chaque thérapie ;
  • éviter les thérapies coûteuses ou dangereuses sans bénéfice réel.
  • de favoriser le dialogue entre patients et soignants ;
  • valoriser ce qui apporte du bien-être et du contrôle aux patients.
  • de guider la recherche vers les thérapies les plus prometteuses.

Conclusion

Les « nuances de gris » rappellent que la médecine n’est pas figée. Certaines approches alternatives d’hier deviennent les traitements standards d’aujourd’hui (comme l’exercice physique). Un message clair : informés et accompagnés, les patients peuvent naviguer dans ces « nuances de gris » pour trouver l’équilibre entre espoir et efficacité.


Référence :
Alonso-Canovas A., Dekkers O.M., Bloem B.R. (2025). Shades of grey: The continuum of therapies for Parkinson’s disease along the spectrum of credibility. Journal of Parkinson’s Disease. DOI: 10.1177/1877718X251361441.

Cet article a été rédigé avec l’aide de l’intelligence artificielle ChatGPT d’OpenAI

Image générée par intelligence artificielle via ChatGPT d’OpenAI

Briser le cercle de la douleur de la SEP : une approche intégrative

Langon : une conférence gratuite sur la gestion des douleurs de la sclérose en plaques


🗓️ Conférence le 21 mai 2025
📍 Centre hospitalier Sud Gironde, rue Paul Langevin, Langon
🕒 De 14h30 à 17h30


À l’occasion de la journée mondiale de la sclérose en plaques, le Centre hospitalier Sud Gironde organise une conférence exceptionnelle intitulée :
« Briser le cercle de la douleur de la sclérose en plaques, une approche intégrative ».

Cette rencontre vise à sensibiliser le public, les patients, leurs proches et les professionnels de santé sur les douleurs liées à la sclérose en plaques (SEP) et les approches innovantes pour mieux les gérer.

🧠 Pourquoi cette conférence ?
La sclérose en plaques est une maladie chronique du système nerveux central, encore trop peu connue, mais dont les répercussions sur la qualité de vie peuvent être très lourdes. La douleur chronique est l’un des symptômes les plus invalidants. Il est donc essentiel de proposer une approche pluridisciplinaire, centrée sur la personne, intégrant des solutions médicales, psychologiques, sociales et alternatives.

👥 Public concerné :

  • Patients atteints de sclérose en plaques
  • Aidants et proches
  • Professionnels de santé
  • Toute personne intéressée par les maladies chroniques et les soins intégratifs

🆓 Entrée gratuite, sur inscription préalable (places limitées à 50 participants).

📩 Inscription obligatoire :
Envoyer un mail à l’adresse : communication@ch-sudgironde.fr

🔎 Le programme complet:

  • 14h30 – Café de bienvenue offert par l’hôpital
  • 15h – François Tison et Jennie Sourzac de l’Institut de Médecine Intégrative et Complémentaire, NeuriKare : les interventions non médicamenteuses : hypnose et méditation dans la prise en charge de la douleur chronique
  • 15h45 – Caroline Le Bel, professeure de yoga
  • 16h15 – Témoignage de Wilfried sur les bienfaits du yoga
  • 16h30 – Présentation de la Fondation France Sclérose en plaques
  • 17h – Questions / Réponses

📢 Organisé en partenariat avec :
Groupe Hospitalier Sud Gironde, Centre hospitalier Sud Gironde, France Sclérose en Plaques, IMIC, Neurikare, CHU de Bordeaux.

📘 Sclérose en plaques : une maladie méconnue, des handicaps bien réels.

L’Assemblée générale de l’ONU adopte une résolution sur la proclamation du 21 décembre comme Journée mondiale de la méditation

La méditation pouvant contribuer à la santé et au bien-être et une plus large diffusion d’informations sur ses bienfaits pouvant être bénéfique pour la santé des populations dans le monde entier, l’Assemblée générale a décidé de proclamer le 21 décembre Journée mondiale de la méditation (A/79/L.27).

https://press.un.org/fr/2024/ag12664.doc.htm

https://documents.un.org/doc/undoc/ltd/n24/365/03/pdf/n2436503.pdf

La pleine conscience (Mindfulness) en neurologie : qu’en attendre ?

Mindfulness in neurology : what to expect ?

F. Tison

Institut de médecine intégrative et complémentaire, CHU de Bordeaux, université de Bordeaux, Bordeaux, France

Institut de maladies neurodégénératives, CHU de Bordeaux, université de Bordeaux, Bordeaux, France

Pratique Neurologique – FMC, Volume 15, Issue 4, December 2024, Pages 230-237

https://doi.org/10.1016/j.praneu.2024.10.004

– Quelques lignes explicatives :

Il existe un intérêt croissant en neurologie pour des approches complémentaires basées sur pleine conscience proposées sous la forme de programmes structurés et encadrés. Ces interventions sont accompagnées d’améliorations fonctionnelles et de changements d’activité et/ou de structure dans des régions cérébrales engagées dans les processus attentionnels, de régulation émotionnelle ou de conscience de soi. De manière générale ces interventions sont sûres et efficaces sur la composante de détresse émotionnelle et psychique associées aux maladies neurologiques. Il existe cependant certains effets plus spécifiques qui sont passés en revue dans cet article, concernant les douleurs neuropathiques, les migraines et céphalées, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la sclérose latérale amyotrophique, la sclérose en plaques, l’épilepsie, le sommeil et l’accident vasculaire cérébral. 

Les interventions non médicamenteuses : un moment fort du Forum des Maladies Neuro-Évolutives à Lacanau

Le Forum des Maladies Neuro-Évolutives organisé par le CRT Nord Bassin Océan en collaboration avec la ville de Lacanau , qui s’est tenu le 28 novembre 2024, a mis un accent particulier sur les approches non médicamenteuses. Ces interventions, complémentaires aux traitements classiques, ont été largement discutées pour leur rôle essentiel dans l’accompagnement des patients et de leurs proches.

Pourquoi des approches non médicamenteuses ?

Les maladies neuro-évolutives, telles que la maladie de Parkinson, les maladies à corps de Lewy ou encore la maladie d’Alzheimer, affectent profondément la qualité de vie des patients. Lors du forum, il a été souligné que les interventions non médicamenteuses permettent :

  • D’améliorer le bien-être global grâce à des thérapies centrées sur le patient.
  • De stimuler les fonctions cognitives et physiques via des activités adaptées.
  • De réduire l’impact des symptômes, comme l’anxiété, la dépression et les troubles du sommeil.

Un programme riche et instructif

Plusieurs conférences ont abordé ce sujet clé :

  • À 14h, Sara El ALAOUI a présenté la définition et les applications des interventions non médicamenteuses, en illustrant ses propos avec des exemples pratiques.
  • À 16h, Approches concrète avec l’Education thérapeutique et la méditation pleine conscience faisant intervenir Chloé Lazeras, psycholgue, Elina Alves, Infirmière coordinatrice (Pôle Maladies Ressource Maladies NeuroDégénératives du CHU de Bordeaux) et Pr François Tison, Professeur de Neurologie, CHU de Bordeaux, Université de Bordeaux et Neurikare (Maison du Cerveau)
  • À 17h, l’équipe de l’hôpital du Bouscat a présenté l’accompagnement global et le suivi en consultation mémoire.

Une expérience enrichissante pour les participants

Outre les conférences, les visiteurs ont pu :

  • Découvrir les stands d’associations et de professionnels spécialisés dans ces approches.
  • Apprécier des intermèdes théâtraux, animés par deux comédiens, qui ont illustré avec sensibilité et humour le quotidien des patients.

Les interventions non médicamenteuses, mises à l’honneur lors de cet événement, reflètent une vision moderne et humaine de l’accompagnement des maladies neuro-évolutives, en plaçant le bien-être des patients au cœur de la prise en charge.

Programme Méditation et Neurosciences

La méditation de pleine conscience (mindfulness) a fait son apparition dans le domaine académique en 1979 avec la création de la « Stress Reduction Clinic » à l’école de médecine de l’université du Massachussetts (USA) par Jon Kabat-Zinn.  Ce dernier a su simplifier, laïciser et occidentaliser, grâce à un ingénieux programme de réduction du stress basé sur la pleine conscience (MBSR), les pratiques méditatives traditionnelles en s’inspirant des thérapies cognitivo-comportementales et thérapies existentielles de 3ième vague et les théories modernes dites « transactionnelles » de gestion du stress. Sur la base de ce programme se sont développées des approches dérivées en particulier en santé mentale (MBCT) et dans le domaine des pratiques inter et trans-personnelles basées sur la compassion, diffusées en Europe en particulier par le Pr Paul Gilbert (UK) et ses élèves. La diffusion de ces pratiques dans le monde hospitalier, de l’éducation en santé et de la recherche médicale a été considérable en particulier en Amérique du nord. Ces pratiques font l’objet de plus de 2000 publications annuelles dans le domaine des sciences et de la santé, elles ont démontré leur intérêt dans la prévention du burn-out dans le milieu académique. Parallèlement a été développé depuis le début des années 2000 un nouveau courant de recherche dit de « neurosciences contemplatives », dont notre collègue A. Lutz (INSERM, Lyon) est un des pionniers. Cette recherche a pu mettre en évidence les corrélats neuronaux associés à ces pratiques. Des corrélations entre entrainement à la méditation, améliorations cliniques et changements d’activité et/ou de structure ont été ainsi observés concernant : 1/ les processus attentionnels ; 2/ la régulation émotionnelle et du stress perçu ; 3/ les processus de conscience de soi ; 4/ l’empathie et la compassion.

Le Dr. Emmanuel Mellet et le Pr. François Tison, sur la base de leur expérience en Méditation de Pleine Conscience et en Neurosciences fondamentales et cliniques, ont conçu un programme original associant initiation aux pratiques méditatives de base de pleine conscience et données théoriques de base et emblématiques en neurosciences.

Ce programme se déroule dans le cadre du Bordeaux Neurocampus sous l’égide de l’association « Maison du Cerveau –NeuriKare » (https://maison-du-cerveau.fr). Il est composé de 8 séances de 1h30 et associe des suggestions de pratique individuelle à partir d’audios.

Il a été proposé à 15 membres de la communauté des Neurosciences (chercheurs, ingénieurs recherche et personnels de laboratoire) d’Octobre à Décembre 2024. .